Ce spectacle n’est plus au répertoire.
Trois tours blanches immenses, trois danseurs.
Chacun pour soi, l’autre est un danger.
Chacun porte un personnage exubérant, grotesque, séducteur, hanté par son ego et son appétit de domination.
Stratèges, malgré l’indifférence qu’ils semblent arborer, la seule présence de l’autre les fragilise.
La tour, leur tour, leur édifice est aussi leur repli, le symbole de leur vide.
Ce ne sont que des marionnettes cyniques n’existant que grâce au regard des autres.
Caricature, concurrence, tension, surenchère, prédation, intimité sont les moteurs de l’élaboration de la danse.